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Le massage en réseau de soins palliatifs

Carine BLANCHON 

Au quotidien, l’infirmière développe une posture professionnelle pour aller à la rencontre de la personne soignée. En collaboration avec l’aide-soignante, elle met en œuvre des pratiques psychocorporelles comme le toucher relationnel et le massage, qui améliorent le bien-être notamment dans le cadre de soins palliatifs à domicile. Cet article fait partie du dossier de la revue Soins n°787 (juillet/août 2014) consacré aux pratiques psychocorporelles.

“Massage”, un mot commun teinté de représentations, tantôt synonyme de bien-être, de plaisir, tantôt inquiétant par le geste, le contact qu’il suppose, la sensualité qu’il pourrait laisser entrevoir. Infirmières, aides-soignantes ne peuvent travailler sans toucher l’autre et sans être touchées : 85 % de leurs actes de soins passent par le toucher 1,2. Et pourtant, il existe peu ou pas d’interrogation autour de ce sens particulier, premier à apparaître et dernier à subsister. Être touché, quel sens cela prend-il pour les patients dans la situation singulière qui est la leur ? Quel sens et quelle place lui donnent les soignants dans leur prise en soins mais aussi pour eux-mêmes ? Peut-on parler de massages et leur laisser une place dans les soins si notre façon de toucher et d’être touché en tant que soignant n’est pas interrogée 3,4 ? Le massage a-t-il sa place dans le cadre des compétences des infirmières et dans le travail quotidien des aides-soignantes, ou est-il réservé aux kinésithérapeutes et aux psychomotriciens ? Autant de questions qui se posent sur le toucher, qui est avant tout un média relationnel.

L’art du toucher

Delphine Audouin

Dans Spirale 2019/1 (N° 89), pages 77 à 84

 

« Dans un grain de sable voir un monde, et dans une fleur des champs le paradis, faire tenir l’infini dans la paume de la main, et l’éternité dans une heure. »
William Blake (1803)
« Le toucher est le plus démystificateur de tous les sens, à la différence de la vue, qui est le plus magique. »
Roland Barthes (1954)

 

De la nécessité du sens du toucher

Le premier sens de la vie

Le sens du toucher est notre premier accès à la communication avec le monde qui nous entoure, et le dernier à demeurer en fin de vie. Le toucher est le premier sens qui se développe in utero, notamment parce que la peau est notre plus grand organe. Il détient la primeur à tous les stades de la vie, et tout spécialement pour le nouveau-né dans la découverte de son nouvel environnement.

Pendant les neuf mois de gestation, l’haptonomie peut permettre aux futurs parents d’entrer en relation avec leur bébé en touchant le ventre de la mère. Un lien par le toucher s’établit déjà, permettant notamment au père ou à l’autre parent de s’investir dans l’accueil dans la vie de cet enfant à naître. Pendant l’accouchement, le bébé vit les contractions utérines comme autant de stimulations qui, au-delà de leur fonction vitale, activent ses systèmes vitaux et assurent un fonctionnement postnatal. Dès lors, le bébé découvre, apprécie et examine la peau de sa mère, de ses parents, avec ses lèvres, avec ses mains, lors des soins qui lui sont apportés : allaitement, toilettes, massages… Il appréhende petit à petit son schéma corporel, développe sa sensorialité, et se prépare à devenir un être plus ou moins tendre, ayant plus ou moins le sens du contact, selon la qualité et la bienveillance des soins qu’il aura reçus avec amour. Donald Winnicott, pédiatre et psychanalyste, a mis en exergue le rôle contenant de la mère : il théorise le concept de holding comme besoin vital du bébé, au même titre que les besoins primaires, d’être soutenu, contenu, tenu, pas seulement psychiquement mais aussi physiquement. Ashley Montagu, célèbre anthropologue, disait aussi que « les humains ne peuvent survivre sans le toucher, c’est un besoin fondamental » (Montagu, 2014).

Les bénéfices du Toucher-Massage© : lien avec la spiritualité

Catherine Bollondi-Pauly, Monique Boegli

Dans Revue internationale de soins palliatifs 2016/4 (Vol. 31), pages 157 à 162

 

Introduction

Les personnes qui vivent une maladie chronique et particulièrement une maladie grave évolutive expérimentent des changements sur un plan physique, psychologique, social et spirituel tout au long de leur trajectoire de la maladie. L’hospitalisation peut représenter un moment de perturbation aiguë de l’état de santé et de crise avec un impact sur le bienêtre des personnes. Ces expériences souvent éprouvantes peuvent concerner de nombreuses personnes dans les hôpitaux.

Les soins infirmiers s’intéressent à l’expérience de santé des personnes afin d’améliorer la qualité de vie de celles-ci. L’infirmière dans la spécificité de sa relation avec la personne, accompagne, soutient la personne ou la famille lors d’expérience de santé ou de transition de vie [1]. Elle propose et coordonne les ressources de l’équipe interdisciplinaires pour proposer un plan de soins adapté aux situations singulières des personnes. Différentes pratiques psychocorporelles peuvent être proposées par les soignants dans les unités de soins afin d’améliorer le confort et procurer de la détente aux personnes hospitalisées. Le toucher-massage© (TM) est l’une de ces approches qui peut être dispensée dans le quotidien des soins s’agissant d’un toucher, enchaînement de gestes sur tout ou une partie du corps dans une intention favorisant le bien-être. Il se distingue des techniques habituelles de massage qui insistent sur les manœuvres, trajets bien précis pour privilégier la relation par le toucher. La manière de poser les mains prime sur la technique, ainsi l’intentionnalité du geste est au premier plan [2].

De nombreuses études mettent en évidence les effets bénéfiques des pratiques psychocorporelles, comme celle de toucher-massage© sur le plan du soulagement de symptômes. Des bénéfices peuvent être perçus en termes de diminution de l’intensité des symptômes physiques tels que la douleur, les nausées ou la fatigue, mais également psychologiques tels que la dépression ou l’anxiété chez des patients souffrant de cancer [3, 5]. Une amélioration des symptômes est décrite également chez la personne âgée [6] et chez les patients hospitalisés en situation palliative ou de douleur chronique [7]. Cependant peu d’études se sont intéressées aux effets des massages sur le bien-être des patients dans une dimension plus large comme celle du bien-être spirituel.

Le présent article a pour but d’explorer l’influence du toucher-massage sur le bien-être spirituel des personnes hospitalisées qui vivent une maladie chronique en présence de douleur et/ou en situation palliative. Dans un premier temps une recension des écrits a été effectuée qui a permis d’identifier une description du concept de la spiritualité ainsi que de la théorie de l’autotranscendance.

Le toucher en temps de Covid-19

Le nouveau coronavirus a imposé de la distance entre les personnes. S’embrasser, s’étreindre, se serrer la main est toujours déconseillé, la pandémie étant loin d’être terminée. Quelles conséquences a ce manque de contacts physiques ? Analyse avec deux spécialistes du sujet.

Garder une certaine distance les uns avec les autres est parmi les principaux gestes barrières qui nous sont imposés. Impossible, si nous les respectons, d’embrasser ses proches ou de les étreindre, même après plusieurs semaines confinées, sauf à être sûr qu’ils ne sont pas malades. Pourtant, dès son plus jeune âge, l’humain a besoin de toucher et d’être touché. Quelles conséquences peut avoir ce manque de contacts physiques qui pourrait encore durer plusieurs mois ? Pourquoi le toucher est-il (si) important dans nos vies ? Entretiens croisés avec deux spécialistes du toucher : Anne Vincent-Buffault, historienne des sensibilités et autrice de l’ouvrage Histoire sensible du toucher (L’Harmattan) et Jacques Fischer-Lokou, professeur des universités en psychologie sociale à l’université Bretagne-Sud.

Le toucher, un sens aux multiples avatars

Josy-Jeanne Ghedighian-Courier

Dans Cahiers jungiens de psychanalyse 2006/2 (n° 118), pages 17 à 28

À l’origine était le tact, il désignait ce que nous appelons aujourd’hui le toucher. Cette mésaventure sémantique illustre le sort particulier qu’a connu, et connaît encore, le sens du toucher. Le vocabulaire lui conteste l’intelligence et la subtilité qui lui avaient été attribuées d’office, pour le diversifier en une pléthore d’expressions familières, artistiques, triviales ou sexuelles. Ainsi, certains préfèrent toucher leur bille plutôt que jouer à touche-pipi, pendant que le peintre s’essaie à déposer la touche de lumière qui illumine ce qu’il réalise. La pluralité des mots ne fait que refléter l’extrême ambivalence, voire la peur des sociétés, des religions et des cultures à l’égard du toucher et surtout vis-à-vis des gestes et des situations qu’il suscite. Cela lui a valu d’être soigneusement codé, encadré et ritualisé. D’où vient que celui qui n’est, après tout, que l’un de nos cinq sens, le premier à se développer vers la huitième semaine de la vie fœtale, connaisse un statut aussi particulier ? Est-ce parce que le toucher ne se produit jamais de manière isolée ?

Le toucher : une approche relationnelle

Par Carine Blanchon Infirmière diplômée d’État

2016

 

Le toucher est le premier sens de la communication, du bien-être. Le toucher, comme tous les autres sens, s’il n’est pas suffisamment stimulé, perd de sa sensibilité. Plus la peau est touchée, plus elle devient sensible et réceptive.

Notre société se caractérise par un manque de caresses, de contacts corporels chaleureux, car le toucher est sans doute le plus réprimé de tous les sens.

Dans notre profession, de même que notre présence, nos gestes chaleureux, faits d’attention, de disponibilité, de tendresse seront dans bien des cas non un luxe, mais de l’énergie nécessaire qui permettra à la personne de mieux lutter contre sa maladie et sa souffrance.

Pour aborder le toucher et notamment le massage, il faut savoir établir une réelle relation soignant–soigné.

Il est nécessaire de développer ses qualités humaines, d’être capable de disponibilité, de chaleur.

Il est également important que le soignant développe sa capacité empathique, afin d’être capable de prendre du recul par rapport à ses préoccupations personnelles, ses expériences similaires pour faire preuve de flexibilité et laisser de côté son cadre de référence habituel pour intégrer celui de l’autre afin de trouver la bonne distance.

Pour initier le toucher, il faut d’abord prendre contact par la main et ne plus rompre ce contact, il faut ressentir ce qui se passe en nous tout en étant à l’écoute de ce qui se passe chez la personne que nous massons. Il faut également s’adapter et ne pas dispenser des gestes systématiques qui ne seraient pas agréables ; n’oublions pas que chaque personne est unique et que son ressenti sera donc lui aussi unique.

L’expérience est la source même de ce savoir, qui pourra se compléter par l’acquisition de techniques et par des formations plus théoriques.

La peau et le toucher (thème et variations)

Jean Marvaud / 2018

La peau, organe solide et fragile, délimite, englobe, enveloppe tout le corps. Objet de soins et d’embellissement au cours des siècles, elle est une forme de langage social. Le toucher et son interdit sont présents depuis les textes religieux sacrés (« noli me tangere ») jusqu’à la psychanalyse. La relaxation psychanalytique est une ouverture. Le Moi-peau et les échanges tactiles entre la mère et l’enfant enveloppent tout l’appareil psychique. Le lien se fait avec les variations psychopathologiques et psychosomatiques. Savons-nous suffisamment écouter la peau et son équilibre psychique, la regarder, la toucher, la sentir ?

Le toucher en thérapie psychomotrice

Jacqueline Sarda

 

Les troubles qui s’écrivent sur le corps de l’enfant sont pensés, en psychomotricité, comme s’articulant autour de l’histoire réelle, consciente et inconsciente du sujet-enfant, et aussi de celle de ses parents, de sa famille, des générations précédentes.

C’est par le dialogue tonico-émotionnel, outil de travail central du psychomotricien, dans l’espace vivant et habité de la séance, que l’enfant va devenir acteur et sujet de sa motricité. Alors se trouve favorisée une émergence des ressentis, des éprouvés, d’une densité émotionnelle enfin présente, des états et mouvements toniques qui viennent à prendre corps et permettre la différenciation d’un dedans dehors du corps dont la peau fait frontière et la différenciation du « moi mon corps » (Durey, 2001) du « toi ton corps ».

Le « moi mon corps » est ce qui, venant de l’indistinction moi/autre, est parvenu par l’expérience des éprouvés, ressentis et mémorisés, à faire trace et prendre corps dans le langage. En effet, le corps c’est quelqu’un. « Moi mon corps » est un corps qui se tient tout seul. Pour qu’il se tienne, il a fallu qu’un lien se construise, il a fallu lier « moi mon corps » par l’émotionnel et la pensée, au corps d’un « autre », au désir d’un autre.

Transferts et médiations corporelles : comment passer de la sensation à la représentation ?

Agnès Molard

Dans Cliniques 2016/2 (N° 12), pages 42 à 62

« Mon corps est aussi le corps de violette. L’odeur de Violette est comme ma deuxième peau. Mon corps est aussi le corps de papa, le corps de Dodo, le corps de Manès… Notre corps est aussi le corps des Autres ».

(Pennac, 2012, p. 42)

Voici une réflexion à partir d’un travail individuel de médiation corporelle d’inspiration psychanalytique auprès d’adolescentes hospitalisées pour des troubles du comportement alimentaire dans le pôle adolescent d’une clinique psychiatrique.

L’enveloppe institutionnelle

La vie psychique et la réalité corporelle des soignants de l’institution forment le corps institutionnel. Celui-ci est constitué par sa pratique, dans ses dires, ses choix éthiques, sa réflexion commune, mais aussi au travers des actions, des interventions contre-transférentielles de chacun de ses participants ou de l’ensemble du groupe.

L’enveloppe institutionnelle tissée par les liens entre les soignants permet aux patients une contenance nécessaire à leurs remaniements psychiques surtout lorsqu’il s’agit d’accueillir des personnes avec des pathologies narcissiques. Si cette enveloppe est suffisamment sécurisante, fiable et souple, les patients peuvent s’appuyer sur ce qu’ils vivent dans le cadre de la relation transférentielle avec l’un des membres de l’équipe pour continuer leur chemin vers la mise en sens de leurs symptômes avec d’autres membres de l’équipe soignante. Cette diffraction du transfert peut être moins menaçante que ce qui pourrait être redouté dans un travail individuel hors institution. Elle permet aussi de désamorcer l’instauration de clivages tout en permettant des expressions d’affects différenciés et des niveaux de symbolisation divers avec un thérapeute ou un autre. Le corps institutionnel vient étayer l’image du corps défaillante des patients. Pour J. Bleger dans « Psychanalyse du cadre psychanalytique », le cadre psychanalytique, sur le modèle de la mère va représenter « le non-moi de l’individu », il est « la partie la plus régressive, la plus psychotique des patients. (Cela va pour tous les types de patients). Le cadre est une présence permanente comme le sont les parents pour l’enfant. Sans eux aucun développement possible du moi » (Bleger, 1979, p. 269). Cela n’est envisageable que si l’équipe soignante résiste à son tour aux clivages favorisés par les projections des patients. P. Delion souligne dans son article « Clivage(s), psychopathologie et institutions » que : « Les membres de la constellation transférentielle (ainsi nommée par J. Oury) sont amenés à se réunir régulièrement pour parler de leur contre-transfert individuel de façon suffisamment tranquille quelles qu’en soient les expressions… Dépassant son point de vue personnel, voire narcissique, chacun fait l’expérience qu’il ne détient pas la vérité du patient mais que cette vérité est plurielle, variable, en fonction de chaque personne qui la raconte… La constellation transférentielle en rassemblant les points de vue épars de soignants plus solidement authentiques constitue dès lors une fonction contenante et/ou une fonction de pare-excitation collective de l’enfant » (Delion, 2015, p. 50).

Ce propos s’illustrera de vignettes cliniques afin de souligner l’articulation du travail à médiation corporelle d’inspiration psychanalytique avec celui des psychothérapies classiques reposant sur l’élaboration verbale (travail avec les médecins psychanalystes et les psychologues), mais aussi avec l’ensemble des soignants et animateurs de groupes thérapeutiques en institution.

Le choix de la médiation

Ce travail pratiqué en clinique sur indication médicale s’adresse à des adolescentes présentant des troubles du comportement alimentaire. Il leur est proposé une approche par le massage ou la relaxation psychanalytique Sapir. Ces deux approches ont pour but d’amener les jeunes filles à retrouver un lien entre leur réalité psychique et corporelle, articuler le corps réel, imaginaire et symbolique. Il s’agit là de prendre en compte, dans la relation à l’autre, un corps pris dans un fonctionnement opératoire, clivé parfois du fonctionnement psychique et de tout lien aux émotions. Le lien transférentiel est élaboré dans un registre œdipien, comme nous le verrons dans les deux vignettes proposées, mais aussi parfois dans un registre prégénital du côté des symbolisations primaires, les fantasmes ou traumatismes œdipiens venant parfois masquer des fragilités narcissiques souvent en rapport avec des perturbations des interactions précoces.

C’est lors des premiers entretiens avec les jeunes que se fait le choix de la médiation à utiliser. Les questions du toucher et du cadre sont primordiales car l’intention n’est pas de provoquer une excitation, ni d’être source d’angoisse et/ou de fantasmes incestueux, même s’il est inévitable que ce type de souvenirs ou de fantasmes inconscients soient actualisés dans la séance. Le massage aide à constituer cette première enveloppe corporelle permettant de distinguer soi de l’autre et contribuant à l’acceptation d’une différenciation, puis d’une première séparation symbolique possible. Ainsi Clémentine me dira après le massage : « Vous allez trouver ça drôle mais pendant que vous me massiez le dos, je pensais à un bébé dans le ventre de sa mère, vous savez, appuyé contre elle ; quand vous avez laissé vos mains sans bouger sur mon dos, je me disais pourvu qu’elle ne parte pas ; il a bien fallu pourtant… Au fond c’est comme si le bébé naissait… » Le contact des mains sur le dos de Clémentine semble avoir favorisé l’émergence d’images très archaïques de bébé in utero, mais aussi de naissance et donc de première séparation.

Le massage peut, au début des rencontres, être pratiqué sur les vêtements ou même par l’intermédiaire d’une balle. Il peut même être pratiqué par la jeune fille elle-même avant d’être proposé sur peau nue avec du lait corporel ou de l’huile végétale contenant des huiles essentielles. Les régions massées sont essentiellement le dos, les bras et les mains, les jambes et les pieds. Il peut y avoir la partie antérieure du corps au niveau de l’abdomen et du plexus si cela correspond à un besoin que je peux entendre et reconnaître comme n’étant pas une exhibition ou une recherche d’excitation corporelle.

Le toucher

Sylvie Cady

Dans Psychosomatique relationnelle 2013/1 (N° 1), pages 9 à 12

A partir d’un groupe de parole en psychosomatique et d’un groupe de relaxation psychosomatique relationnelle qui allient mouvement corporel en rapport avec les préoccupations du groupe puis la verbalisation, mais différemment le thème d’une problématique autour du toucher s’est lié à une situation d’impasse facteur déterminant d’une pathologie psychosomatique.

Des informations sur la peau et sa symbolique possible ou impossible ont été abordés à partir d’un groupe de parole en psychosomatique relationnelle et d’un groupe en relaxation où ce thème est choisi par les participants.

Pour le groupe la peau c’est le lien, la marque du contact entre l’intérieur et l’extérieur. L’intellectualisation est une manière de faire prendre la distance au toucher de la peau à l’extérieur.

Le toucher et la peau sont un lien de rencontre et de séparation et il y a tout un jeu de Toucher entre l’individuel, le personnel et l’autre.

Mais surtout la peau et le toucher sont un langage sexualisé entre l’intérieur et l’extérieur, entre le psychique et le somatique.

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