Delphine Audouin
Dans Spirale 2019/1 (N° 89), pages 77 à 84
« Dans un grain de sable voir un monde, et dans une fleur des champs le paradis, faire tenir l’infini dans la paume de la main, et l’éternité dans une heure. »
William Blake (1803)
« Le toucher est le plus démystificateur de tous les sens, à la différence de la vue, qui est le plus magique. »
Roland Barthes (1954)
De la nécessité du sens du toucher
Le premier sens de la vie
Le sens du toucher est notre premier accès à la communication avec le monde qui nous entoure, et le dernier à demeurer en fin de vie. Le toucher est le premier sens qui se développe in utero, notamment parce que la peau est notre plus grand organe. Il détient la primeur à tous les stades de la vie, et tout spécialement pour le nouveau-né dans la découverte de son nouvel environnement.
Pendant les neuf mois de gestation, l’haptonomie peut permettre aux futurs parents d’entrer en relation avec leur bébé en touchant le ventre de la mère. Un lien par le toucher s’établit déjà, permettant notamment au père ou à l’autre parent de s’investir dans l’accueil dans la vie de cet enfant à naître. Pendant l’accouchement, le bébé vit les contractions utérines comme autant de stimulations qui, au-delà de leur fonction vitale, activent ses systèmes vitaux et assurent un fonctionnement postnatal. Dès lors, le bébé découvre, apprécie et examine la peau de sa mère, de ses parents, avec ses lèvres, avec ses mains, lors des soins qui lui sont apportés : allaitement, toilettes, massages… Il appréhende petit à petit son schéma corporel, développe sa sensorialité, et se prépare à devenir un être plus ou moins tendre, ayant plus ou moins le sens du contact, selon la qualité et la bienveillance des soins qu’il aura reçus avec amour. Donald Winnicott, pédiatre et psychanalyste, a mis en exergue le rôle contenant de la mère : il théorise le concept de holding comme besoin vital du bébé, au même titre que les besoins primaires, d’être soutenu, contenu, tenu, pas seulement psychiquement mais aussi physiquement. Ashley Montagu, célèbre anthropologue, disait aussi que « les humains ne peuvent survivre sans le toucher, c’est un besoin fondamental » (Montagu, 2014).
Toucher avec intention et attention
Dans bien des sociétés en Afrique, en Asie, en Amérique latine, ce besoin de contact du bébé est comme une évidence. La mère, ou figure parentale, reste en contact permanent avec le bébé en utilisant diverses pratiques de peau à peau et de portage, jusqu’à ce qu’il soit en âge de marcher, car à ce moment-là, le massage l’intéressera moins que la découverte du monde qui l’entoure. Dans nos sociétés occidentales, en Europe ou en Amérique du Nord, le toucher peau à peau est moins accessible pour le nourrisson et son parent. Les stimulations tactiles sont souvent réduites, et l’attention des bébés est distraite par toutes sortes de jouets qui se substituent à la relation personnelle. Nous pouvons être stupéfaits par des inventions farfelues, comme ce coussin chauffant vibrant et ondulant, censé, visiblement, imiter le bercement des bras d’un adulte, sur lequel le bébé est harnaché et scratché à plat ventre. La vidéo de promotion montre le bébé plutôt apaisé et sensiblement endormi… Le message sous-jacent est probablement que le bébé doit rapidement apprendre à être tout seul dans un environnement matérialiste…
Mais rien ne peut se substituer à l’amour parental. Rien ne peut se substituer au toucher. Ce sens doit être remis d’urgence au cœur de l’accueil au monde du nouveau-né, sous peine de voir se perpétuer des comportements contactophobes dans nos sociétés. Il faut apprendre, tout petit, que le contact physique de l’autre, le toucher bienveillant, permet de découvrir son corps et de le respecter, de lui faire du bien. Lorsqu’un tout-petit apprend à être respecté, il apprend à se respecter, et aussi à respecter l’autre. Ce respect est ancré dans son corps et dans son intelligence émotionnelle et reste présent en grandissant. L’enfant sait comment vivre ce respect pour lui et pour les autres, et devient, en cela, pacifiste, refusant ou rejetant toute forme de violence, plus que d’autres êtres n’ayant pas reçu ces soins. Le toucher apporte une reconnaissance de l’autre. C’est le plus beau des cadeaux : la re-co-naissance. Permettons au bébé d’être accueilli avec précaution et d’être accompagné au-delà de l’accouchement dans la découverte du monde, en lui apprenant qu’il n’est pas seul.
Du massage et de ses bienfaits
Le massage bébé comme pratique spontanée
Dans bien des sociétés dites « traditionnelles » (Leboyer, 1976), le massage du nourrisson est pratiqué parfois dès la naissance, juste après la coupe du cordon ombilical. Le massage est le plus souvent pratiqué par la mère ou une figure parentale proche de la mère. Habituellement, il est réalisé avec de l’huile, au sol, avec des manipulations variées sur l’ensemble du corps, membre après membre. Les massages sont plutôt toniques et porteurs de sens. Le massage est tantôt rituel de soin (de bonne santé), ou rituel de préparation à la future vie, ou encore rituel d’imitation des mouvements de la naissance. Il est toujours accompagné par le regard et une attention soutenue de l’adulte, et fréquemment agrémenté de paroles ou de chants (berceuses). Le point commun de ces différents types de massages est leur bénéfice pour le bébé : ils permettent au nourrisson d’appréhender son schéma corporel et de déployer sa psychomotricité. Le bébé acquiert déjà une compétence émotionnelle. Le toucher permet au bébé de prendre conscience des limites de son corps, de sa grandeur, de ses contours, de son unité physique. Frédérick Leboyer, éminent gynécologue et obstétricien français, a introduit le massage du nourrisson dans notre monde occidental comme besoin fondamental : « Après la chaleur du sein maternel, après la folle étreinte qu’est la naissance, la solitude glacée du berceau. […] Nourrir l’enfant ? Oui, mais pas seulement de lait. Il faut le prendre dans les bras. Il faut le caresser, le bercer. Et le masser. Ce petit, il faut parler à sa peau, il faut parler à son dos qui a soif et faim autant que son ventre. Dans les pays qui ont conservé le sens profond des choses, les femmes savent encore tout cela. Elles ont appris de leur mère, elles enseigneront à leurs filles cet art profond, simple et très ancien, qui aide l’enfant à accepter le monde et le fait sourire à la vie » (ibid.).
Le massage bébé dans notre monde occidental
Il est vrai, reconnu et prouvé (pour nos esprits « occidentaux » cartésiens) que les massages pour bébés ont de multiples bienfaits sur la santé, en stimulant :
– les systèmes circulatoires : sanguin (soulage les maux de dents), lymphatique, digestif (soulage certaines formes de coliques ou constipation), respiratoire (contribue à décongestionner les sinus) ;
– le système nerveux ;
– les centres de l’équilibre (oreille interne, cerveau).
En outre, il renforce le système immunitaire.
Une psychologue américaine, Tiffany Field, a consacré vingt ans de recherches à l’étude du toucher, s’intéressant notamment à l’impact du massage sur le développement du nourrisson. Cette étude de 2006 portant sur des bébés prématurés a montré que ceux qui recevaient des massages ont gagné 47 % de poids en plus par rapport aux autres bébés ayant un poids stabilisé. Le massage peut apporter une communication sensorielle réparatrice.
Le massage comme échange et source de bien-être
Les massages apportent aussi du bien-être en étant source de relaxation et de détente. Ils permettent de déployer des liens de confiance entre le bébé et l’adulte, soulageant des inquiétudes, libérant les émotions, favorisant le sommeil. L’interaction entre le masseur et le massé épouse une forme de communication particulière. Il y a là tout un art du toucher. Le massage de bébé n’est pas pratiqué par n’importe qui, ni n’importe comment. Cette communication non verbale ou langage du corps utilise le regard, le toucher, la voix, l’écoute, tout cela simultanément dans une danse harmonieuse. « Des attitudes de contact, par le regard et par le toucher, qui paraissent simples, sont fondatrices de respect et d’humanité, tant pour les adultes que pour les bébés » (Izsak Simonet, 2004). Elle repose sur les gestes, sur les expressions faciales, sur les attitudes… Le corps fait passer un message tout aussi efficace que des mots qui seraient prononcés. Le bébé est dans cet instant très attentif à ce qui se passe en lui et autour de lui. Le massage est un moment privilégié et apporte tout autant au parent qui masse son bébé. Il est offert avec amour et permet de libérer des hormones telles l’ocytocine (hormone du plaisir, de l’amour et de l’attachement), la mélatonine (hormone du sommeil) et la prolactine (lactation, reproduction, bien-être). Les expériences corporelles influent sur notre compréhension ou notre façon de vivre les choses. Les mouvements et les affects du masseur et du massé permettent à chacun de s’impliquer personnellement dans la communication et influent sur la relation. Les sensations perçues par chacun permettent d’élaborer une représentation consciente du ressenti présent.
Atelier massage bébé-parent
Apprendre à masser son bébé
De nombreux professionnels formés proposent aux parents d’apprendre à masser leur bébé. Ces professionnels sont pour la plupart réunis sous l’égide d’une association, l’AFMB (Association française de massage pour Bébés) qui promeut le massage bébé avec éthique.
Le massage pour bébé est l’art d’utiliser le sens du toucher. Il permet de communiquer avec son enfant, de l’accueillir avec amour, respect et sécurité, dans le nouveau monde qui l’entoure. Il crée un lien affectif fort car il porte des bénéfices émotionnels et physiques qui ont des prolongations infinies. Les cours se présentent le plus souvent sous la forme de cinq ou six séances d’une heure et demie, espacées d’au moins une à deux semaines afin que le parent puisse « s’exercer » à la maison et s’approprier les bienfaits de chaque nouveau geste intégré. Ces cours peuvent être dispensés en groupe (en nombre restreint pour un accompagnement individualisé) ou en individuel, parfois même au domicile du parent.
Le sens du sens
Deux aspects sont primordiaux dans cette démarche. D’une part, c’est le parent lui-même qui masse son bébé pendant que l’instructeur lui montre les gestes sur un poupon. La conscience corporelle du bébé massé se construit. D’autre part, le parent apprend aussi, et surtout, à demander l’approbation de son bébé pour le massage, par un regard ou une attitude. Il ne s’agit pas de réveiller le bébé s’il dort ou de lui administrer des gestes mécaniques, ou encore de poursuivre s’il se met à pleurer… Un massage se fait à deux. Il faut donner du sens au massage pour obtenir un bénéfice optimal. Le sens du sens du toucher peut être expliqué mais plus ou moins conscientisé sur le moment. Le geste est conscientisé sans être réfléchi mais ressenti. C’est un véritable dialogue entre le masseur et le massé. Ce moment est privilégié et partagé. La relation qui s’établit à cet instant doit être harmonieuse et détendue, dans un temps suspendu. Dans cette danse duale, le masseur doit avoir une réelle présence et une véritable écoute. Il n’est pas rare que l’instructeur commence la séance par un temps de relaxation afin d’engager le lien sur des mouvements sincères, remplis d’amour et d’authenticité ; on ne peut pas tricher avec le toucher. Si le parent masseur n’est pas détendu, le bébé le sentira. De la même manière, si le bébé n’est pas disponible pour le massage, le parent doit l’écouter. Il pourra alors apprendre les gestes à reproduire ultérieurement sur un poupon. Les questions de l’intention et de l’attention sont ainsi primordiales.
Accompagnement à la parentalité
Aussi les échanges entre le parent et l’instructeur ne se limitent-ils pas à l’acquisition des gestes. Cette rencontre inclut un temps de discussion sur différentes préoccupations des parents (pleurs, sommeil, alimentation…). Les parents apprennent beaucoup plus que des gestes. Ces ateliers permettent de valoriser leurs compétences émotionnelles, et de ce fait leurs compétences parentales, d’améliorer leur confiance en eux. Ils sont rassurés, ils déculpabilisent autour d’une activité consacrée à leur enfant, ce qui facilite l’instauration d’un temps de parole. Ils découvrent leur bébé, ils développement leur communication avec lui, ils cherchent des réponses à apporter ou tâtonnent pour répondre à ses besoins. Le massage favorise et renforce le lien d’attachement, l’épanouissement de la relation parent-enfant. Ces moments privilégiés reproduits quotidiennement permettent d’échanger grâce au langage corporel du bébé et de renforcer la relation. Les rencontres dans les cours en groupe peuvent permettre de rompre l’isolement pour certains parents qui en auraient l’envie ou le besoin. L’atelier propose un véritable accompagnement à la parentalité.
Enfin, le toucher comme sens développé sainement et avec attention bienveillante a montré qu’il peut diminuer la violence dans une société, car il permet à l’enfant d’être lui-même à l’écoute de ses besoins, spontanément empreint d’empathie et de respect. Ayant reçu ces valeurs d’écoute, de respect et d’attachement, il peut les restituer à autrui. Le massage aura donc un impact sur ses relations interpersonnelles et sur sa santé.
Et pour les professionnels de la petite enfance ?
Penser le toucher
Le massage est un lien intime et privilégié. Il doit rester dans une sphère privée et familiale. En revanche, les professionnels qui utilisent le sens du toucher dans les soins apportés au bébé, doivent prendre en considération et avoir conscience de la prépondérance de ce sens, pour eux et pour les bébés. Ils doivent prêter attention aux réactions des enfants face aux gestes systématiques lors des soins, et chercher l’approbation et l’autorisation au toucher dans le comportement de l’enfant. Il existe des formations de sensibilisation au toucher pour les professionnels, proposées notamment par Corps & Communication. Ainsi formés, les ateliers parent-enfant peuvent être animés par le personnel accueillant des lieux que les enfants seront amenés à fréquenter au quotidien. Cela renforce le lien entre le parent et son enfant, et facilite la séparation pour le parent (Vergnangeal et Leveau, 2006). Pour l’enfant, la confiance est là et il peut être confié dans ce lieu qu’il a fréquenté avec son parent lors d’une expérience plaisante, en présence d’une accueillante rassurante. La dimension de l’atelier parent-enfant est démultipliée par la rencontre entre parents qui dynamise le lieu de vie de leurs enfants. Pour les professionnels, participer à une formation de sensibilisation au toucher leur permet de se rencontrer autrement. Il renforce le travail en équipe, permet de mieux se connaître, de mieux communiquer, de se sentir bien traité, afin d’être bien-traitant ou mieux traitant.
Appréhender le toucher au rythme de chacun : des ateliers à inventer
Concernant l’art du toucher comme massage, d’autres figures d’attachement que les parents pourraient être formées à cette démarche. Aussi, d’autres formes d’ateliers parent-enfant peuvent naître sans forcément apprendre ces gestes de massage qui peuvent être une approche rejetée par certains n’ayant pas eux-mêmes développé une aisance avec le sens du toucher. Point de lien peau à peau, mais même en restant habillés, même en plein hiver, le sens du toucher peut être éveillé, au rythme de chacun, avec les limites de chacun. Des mouvements de massage simples sont effectués directement sur les vêtements, et permettent un rapprochement physique et la mise en place d’un lien, même s’il est moins à fleur de peau.
Cette expérience d’atelier de détente peut être également promue auprès d’assistantes maternelles, dans des sections de crèches comme dans des ateliers parent-enfant avec la présence de fratries. Un moment de relaxation est proposé à tous avec une petite musique douce ou une chanson. La musique fait lien et pose la rencontre dans le groupe adulte-enfants. Ensuite, des automassages avec des gestes simples sont offerts aux différents membres du corps. Cela permet de nommer les différentes parties du corps pour les enfants et prend une forme de jeu de découverte de son enveloppe corporelle. Diverses formes de toucher sont présentées : caresses, effleurements, tapotements, frottements… Puis le visage est sollicité dans un automassage qui apporte détente, réveil, et ouverture au monde extérieur. L’animateur de la séance fournit ensuite différents objets qui vont permettre de faire lien et pourront aussi être utilisés par les enfants. De nombreux outils ou jouets disponibles dans les lieux d’accueil de la petite enfance permettent des massages ou des automassages : voiturettes, plumes, rouleaux de peinture de toutes tailles, balles de diverses formes et tailles…, et d’autres à inventer, avec toujours une intention de bien-être. Cette médiation introduit le ludique dans le lien corporel entre les personnes présentes. Cet « outil » de médiation ne met pas à distance et n’amoindrit pas les effets possibles décrits précédemment ; la relation est bien là, le lien est bien créé mais avec un médium qui permet de respecter l’intimité et d’aller au rythme de chacun, toujours avec tendresse et bienveillance. Cet atelier s’organise avec la même règle d’acceptation et de respect de l’autre que dans les ateliers de massage parent-enfant. Si l’adulte ou l’enfant ne souhaite pas recevoir, c’est ok ! Il peut alors soit observer, soit attendre d’être prêt. Mais une fois qu’on y a goûté… C’est le petit train des massages partagés qui s’installe en ronde, au sol, dans la pièce. Vous serez surpris de voir le temps que cela peut durer. En ressortent détente, plaisir, rencontre, partage et échanges sur les ressentis. Chacun prend conscience de son enveloppe corporelle en prenant le temps de l’acceptation du toucher.
Un petit plus, le massage sonore
Nous pouvons aussi introduire dans ces rencontres une partie de massage sonore avec des bols tibétains. Le son est vibration. Cette onde vibratoire est perçue par notre ouïe lorsqu’elle se propage dans l’air, mais pas seulement. Les ondes se propagent plus rapidement dans l’eau, or le corps humain est composé d’environ 80 % de liquide. Ainsi, les ondes du bol chantant se diffusent dans l’organisme et y produisent les mêmes bienfaits que le massage corporel, grâce au ressenti vibratoire produit. N’avez-vous jamais été touché par le son d’un violoncelle, d’une harpe ou d’un accordéon, et pas seulement par le son entendu mais par la vibration physique ressentie ? D’autres outils sonores peuvent être inventés ou créés pour proposer à des binômes ou trinômes des massages sonores partagés avec des objets du quotidien : paille, bouchon de bouteille de lait, bouchon de petit pot bébé, ballon gonflé avec un grain de riz (ou un plomb de pêche), et pourquoi pas un haïku (petit poème japonais), que l’adulte murmurera à l’oreille des enfants pendant que ces derniers s’approprieront des petits sons de mini-grelots.
C’est tout un art le toucher, car il pose l’écoute, l’écoute de l’autre et de soi. Étymologiquement, « toucher » vient du latin toccare, qui signifie « faire toc, heurter », d’où « atteindre ». Il n’est pas de trop de parler d’art du toucher pour « faire toc » doux et sensible sans heurter mais pour s’émouvoir, s’attendrir, s’affecter. Dans le brouhaha ambiant de notre société, si on prenait ce temps de l’écoute du langage corporel du bébé et du sien ? Ne vivrions-nous pas dans un environnement plus paisible ?
Bibliographie
- Blake, W. 1803. “Auguries of innocence”, dans The Pickering Manuscript, Kessinger Publishing, 2004.
- Barthes, R. 1957. Mythologies, Paris, Le Seuil.
- Field, T. 2006. Les bienfaits du toucher, Paris, Payot.
- Izsak Simonet, R. 2004. Masser bébé. Le toucher du cœur, Éditions Jouvence (Suisse).
- Leboyer, F. 1976. Shantala. Un art traditionnel, le massage des enfants, Paris, Le Seuil.
- Montagu, H. 2014. La peau et le toucher. Un premier langage, Paris, Le Seuil.
- Vergnangeal, E. ; Leveau, F. 2006. « Le massage bébés : un outil pour l’aide à la séparation en structure d’accueil », Spirale, n° 38, p. 149-156.
Delphine Audouin
Éducatrice socioculturelle et de jeunes enfants, Bordeaux